C'est la bataille de la régulation. Il semble que le monde ne va pas où il
peut et prend de mauvaises habitudes. Il ne trouve pas toutes les réponses à ses
besoins et ne rêve pas assez de liberté, laissant pour compte certains
prisonniers de leurs capacités, attention.
Les règles ce sont les os, d’accord, mais la chair rose a toute son importance.
« Lorsqu’il pleut ou qu’il y a un bon film à la télé, il y a moins de grabuges,
dans les rues » (Claude Bartolone Député PS Saint-Denis). Des gens en qui on
peut avoir autrement confiance que de nombreux commerciaux, chacun avec leur
contrefaçon de l’esprit de rigueur et des besoins inassouvis. On ne le remarque
pas tout de suite, mais on a tendance dans notre société actuelle à promouvoir
les os et non cette chair rose. C’est lorsqu’on s’aperçoit que la société, dans
certains domaines, ne démord pas d’un certain esprit réfractaire, tel que
l’acceptation de certaines images naturistes intelligemment suggestives, ou
autre, qu’on se doute que les sujets abordés dans ce livre pour être sujets à
cliché sont bel et bien atteints par une crispation qui désengage, et qui ne dit
pas son nom. Donc en cherchant à nous gâter par des produits à plaisir fictifs,
le principal étant le plaisir établi par les rencontres, ça ira jusqu’à la haine
outil contre la haine si on oublie de promouvoir l’utilité de la chair et des
nutriments, solides avec l’eau, ou si nous sommes obligés de fausser la chair,
de la fesser ou de la blesser.
Il ne faut pas oublier que le plaisir liquéfie les saletés à l’intérieur des
tuyaux de l’esprit, qu’il lisse et fait gonfler. Il est vrai que le plaisir, ne
doit pas être cette carotte qu’on oppose au bâton. Sinon une carotte virtuelle
qui va bien au but. Les chiens peuvent être dressés avec un sucre pour un gros
ou un petit effort, il n’y a pas de différence. Il sait qu’il est dans le bien,
même s’il doit mordre quelqu’un, ce qui à priori est une qualité paradoxale.
Les règles ont besoin de rester logiques, ne serait-ce que pour rester d’accord.
Ou pour retomber assuré. Elles doivent fermer quelque part, mais il serait grave
qu’elles ferment la porte à des pans entiers de possibilités, ne serait-ce que
les incertitudes et autres qualités partielles. Attention surtout aux paradoxes
clichés.
Et si vous vous sentez lésé à la lecture de ces mots, peut-être êtes-vous sous
le coup d’un esprit réfractaire troublé par une peur, qui fuit la menace des
discordes et des scandales, ne serait-ce qu’avec soi-même, vous êtes troublé par
le rapprochement de l’intime, de l’excentrisme étrangement centré, et du
légèrement naïf, à juste titre d’ailleurs, vous verrez.
Le côté réfractaire contient des pics, le Non, les miroiteries, les certitudes
et pour ne pas évoluer vers des limites qui couvrent tout le corps, il faut
accepter le véritable amour, intuition, les suppositions, l’intimité,
l’originalité, la singularité. L’esprit aventureux est aussi et même plus
important que le côté réfractaire. L’esprit réfractaire va à la racine, hélas
avec ses fossiles, tandis que l’esprit aventureux met les choses au carré.
Au-delà des qualités pures, il y a la dimension supplémentaire du parfait
imparfait. Le plus que parfait ?
Plus fort que l'amour, des contrats tacites d'honnêteté nous lient aux buts
importants. Rêver, puis désirer permet de gagner en cohérence puis d'obtenir des
solutions, inventives, intuitives et humides, qui régénèrent intensément leurs
richesses intègres, et qui finalement, essayent de composer entre elles leur vie
intérieure. Quelle peut être la meilleure solution ?