Pour une télévision publique nourricière !

Nicolas Hulot affirme lui aussi qu'il faut une écologie sociale associée à l'écologie de la nature. Cela pourra alors être fait en permettant à la nature de l'esprit de se nourrir même après avoir quitté l'éducation nationale. La télévision représente la principale activité de l'homme après le sommeil et le travail.

Exemples de ce qui est traité : Je connais par exemple la proposition idéalisable d’une serrure qui consiste à se stabiliser par mouvements sur un socle branlant, une étude qui a davantage d’énergie plus on se rapproche de son centre sans rien y déverser d’impropre, un bouton qui se solidarise avec son socle plus on lui déverse de petites touches chiffonnées et échaudées, on retrouve cette généricité dans le principe des proverbes : Chien échaudé ne craint plus l’eau froide…

Donc : Ce sont trois standards génériques de mécaniques, de réactions, pas forcément que psychologiques, qui démontrent qu’il peut exister des milliers et des milliers d’effets plus ou moins thérapeutiques, disons nourriciers, éducatifs, informatifs, qui, sans être jusque dans la lune...
L’outil :
- Permettraient à des réalisateurs passionnés de mettre à notre écoute des milliers et des milliers de petits messages actifs et interactifs, structurables (comme ne cessent de faire les publicitaires avec un irrespect dangereux).
- Et que à tort n’est pas non plus la préoccupation de la télévision publique.
- Ne serait-ce que promouvoir ce style par une espérance, une direction, une description, une cartographie et une visibilité dans les œuvres serait ouvrir les bonnes portes.
- Et une série d’investigations dans les réflexions humaines qui centraliserait tout cela.

Il s’agit d’assister une réconciliation des décodages, de les mécaniser, non de les nommer, non de les personnifier. L’approche des défauts des gens est parfaitement fiable. A savoir que j’ai écrit un livre portant des milliers de standards de réactions psychologiques et une cinquantaine de suggestions pour une télévision publique nourricière.

Détail de l’outil : Je pense que le désintérêt de notre société pour les vraies valeurs, enrichissantes, les bonnes bornes, et leurs pierres angulaires au sein de l’esprit, leur sens de base, leurs appelés de base, leurs guides de la base, est à remédier par la mise au point de ces effets qui sont suffisamment jouissifs pour en faire profiter tout le monde avec un grand intérêt possible. Ce désintérêt a des conséquences d'abord sur la première pierre qui est la communication, et fait que le bonheur des rencontres peut devenir l'enfer des autres. Sartre soutenait là que le bonheur des rencontres est la cristallisation la plus sensible mais la plus puissante des cordes de l'esprit humain.

Exemples existants : Des exemples existants de ce que j'appelle ces 'effets nourriciers' se trouvent en nombre parmi les chansons françaises, particulièrement celles de Nicola Sirkis (groupe Indochine), Alain Souchon, Bénabar, Léo Ferré, Jean-Jacques Goldman, l'arrière cour de Michel Sardou, et d'autres, mais cet effet nourricier n'existe pas encore beaucoup en visuel. Le plus démonstratif est Le Sens de la Vie des Monty Python, ou dans le fond pas mal de films de Tim Burton. Je sens Dieu remplacer les artistes absents dans Looper, Oblivion, Interstellar…

Peu d'attaque légitime de ce sujet : Il faut surtout voir le risque que le monde se fige à long terme sur une analyse psychologique partie de travers qui ne retrouve plus ses petits. Sachons être vrais et sensés. De plus, il n’y a pas de mise en scène nourricière néfaste si on s’interdit la manipulation et de trop aborder les principes de fermeture. Il ne restera dans ce cas que montages instables, ici ou là montages d’effets leviers, ou artificiels, ou de points de rupture avec pathos, là de l’esprit borné, ou là de l’esprit éruptif. Cela peut être étiqueté par un label, surtout dans ces domaines de Grâce artistique.

Ici un principe de logique, pas un principe de choix de proportion : Ceci aussi pour ajouter, non pas pour dire non à quelque chose. La société se meut en développements découlant d’elle-même ou en jeux de clés sans les clés. Dans les sociétés modernes, on est aussi moderne quant à savoir faire semblant qu’on a les clés. Faut-il presser d’utiliser la bonne clé ? Le peuple est-il plus adapté pour trouver la bonne clé, lui, avec une écoute à court terme, qui est le centre de la cristallisation des manipulations, et qui se la joue fiable en étant sa propre reconnaissance, par le nombre, plutôt que le responsable ?
Créé le 18/06/2016, version 3 du 9/5/2017

Print | posted on Thursday, July 5, 2018 9:00 PM

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