Les êtres organisés sont auto-propageables, exogènes, en tout cas gagnent sur
les être inorganisés. L’avenir est censé suivant ce principe nous mener à une
organisation générale, où les petits éclats s’allieront aux grands états pour
mener à bien des tâches de plus en plus grandes, et nous aboutirons à une espèce
de gouvernement général, universel, aux lois qui se disent toujours plus
assurées, plus assurables. Cette assurance progressera par l’intermédiaire
d’assistants automatiques (et ordinateurs et êtres pensants artificiels du
futur) contrôleurs en douceur, genre effet polarisation, par collier nominal.
Ces robots pourront-ils être autonomes, justes, sans perversités, sans traces de
subjectivité, de préférence ou de tendance ? Ou de défauts ? C’est là la
question, la remise en question. Peut-on faire mieux ? Avez-vous dit mieux ?
La disponibilité de l’espace pour vivre est une affaire de sécurité, qui elle
est une affaire de justesse, et la justesse est une histoire de travail, de
performance, mais aussi de rétro-engineering, d’outillage, de confiance et de
sincérité.
Toute organisation pour les rendre indépendants et possiblement accessoires
resteront à mettre en place tant qu’elles en seront absentes, on ne peut se
passer ni de ces assistants, ni de cette profondeur de sécurité même si on ne
peut le comprendre, la comprendre, qui peuvent se trouver à terme les plus
proches de la logique, plus proches de la logique que de la structure la plus
sommaire des lois. Et encore, on ne sait pas ce que peuvent encore donner
plusieurs milliers, plusieurs millions d’années d’évolutions de l’informatique.
Elle n’a que 50 ans. Leur logique, mais aussi la défense de la logique, mais
aussi de l’autre côté proche de l’esprit, l’esprit pur, et dont l’assurance
permet de gérer les imperfections. De même que toutes les lois, sa nature
fondamentale doit être défendue des attaques. Ils auront le devoir de nous le
démontrer. Quelque part à voter pour eux. Attention : Le vote comporte les mêmes
dangers qui peuvent justifier un besoin de ces assistants. La Religion du Dire.
Où ce qui compte c’est ce qui est dit, pas ce qui est, ce qui est pensé, ce qui
n’est pas dit…
Le vote universel n’est pas forcément la meilleure forme de l’élection d’un
gouvernement. Plusieurs formes d’évolution ou de régression peuvent mener à un
gouvernement mieux élu sans suffrage universel direct.
Mais aussi, il est à remarquer que des élections avec de Grands Electeurs
sur-élus pour leur bonne capacité à élire, mène à des élections plus douteuses
que le suffrage universel, voit-on aux élections américaines ; cela mène parfois
à une représentation familiale, un peu comme les rois, entre les Bush, les
Clinton ou les Hollande, pas forcément mieux pour nous, ou alors on peut voir
aussi arriver une élection du genre de celle de Donald Trump. Cela s’est
toujours mieux passé en France avec notre suffrage universel, sauf quand nous
nous faisons avoir par les séducteurs nés. En ce qui concerne les Grands
Electeurs, il y a le même problème qu’avec les partis, il y a un regroupement
qui se produit, des combats, des coups bas, des répartitions sur une unique
dimension principale, et finalement, on vote déjà pour un parti et non une
personne. Mais en même temps, il n’est pas facile de vraiment connaître
l’ensemble des candidats, à tous les niveaux d’une élection, et il est pratique
de se référer à un parti, en plus.
Donc si notre suffrage universel comporte aussi des défauts, les grands
électeurs ont parfois aussi le défaut d’être trop professionnels, trop poussés à
bien faire, trop dans leurs pompes, ou élus pour la personne qu’ils éliront.
Donc une diffraction technique. Nous n’avons pas encore la formule magique,
aucun système ne sait se départir de tous les défauts, mais il est possible que
nous trouvions mieux plus tard, donc autre chose quand-même que le suffrage
universel.
D’autres voies que le suffrage universel, un aggloméré de plusieurs méthodes,
dont des argumentations automatiques, améliorables par des formes d’ordinateurs
ou de capteurs du futur, pourraient laisser le résultat toujours démocratique,
sur l’idée que l’organisation est affaire de tous, et il s’agit de toute façon
d’être au moins toujours être en accord avec le pouls intègre et général de la
société, de la colonne vertébrale humaine jusqu’aux principes des chairs, en
relatant et en entrelaçant en permanence tous les contrats de confiance
justifiés qui se font saisir au jour.
On aura les dangers du hacking, de l’opaque et du contrôle assuré auxquels il
faudra remédier d’abord, c’est loin d’être une mince affaire, l’avenir le saura.
Il ne faut pas laisser le monde voguer au son du vote universel si cette méthode
est, ou risque de devenir, ou deviendra à coup sûr, régressive. Le principe d’un
Seigneur Dieu plutôt que d’un Sénat est là. En choisissant le vote universel,
nous supputons le pouvoir donné à l’ensemble des citoyens d’avoir la même
prescience que celle qui sera nécessaire au Président élu. Cela signifie qu’il
leur faudra fournir un très gros travail qu’ils ne désirent peut-être pas tous,
d’autant plus que la réflexion humaine possède des principes de failles,
régulières, pilotables, pitoyables, des aimantations qu’il sera peut-être même
de bon ton et de rigueur enregistrée de profiter de la part du président lors
d’une élection, avec sa science et sa science de la surenchère. Pourtant, le
monde évolué est compliqué, même pour les élus actuels, et risque de se
compliquer encore.
La vie génère des cercles vicieux contre la survie de l’espèce humaine, contre
lesquels il faut lutter, avec une dégénérescence possible de l’espèce et donc du
gouvernement. La pire n’est pas celle qu’on croit, la pire est la rétrogradation
culturelle et vitale, parce que des organismes dentés auront mis le pied à
l’intérieur des interstices primaires de l’être humain, le pied puis la patte,
puis entre les vertèbres de la colonne vertébrale de l’esprit avec pour argument
que les pattes défaillent. Les technologies automatiques servies comme sur un
plateau par la technologie de remontée de l’information dans le temps peuvent,
je le sais, rendre ces agressivités dentées auto-générables de façon
préprogrammée, des dentelures répétitives dans le temps, poussives, avec
incitation à la croyance poussée que les formes de sauvetage seraient des formes
d’attaque, et incitation à braver et à braquer les honnêtes gens et leurs
gardiens… Leurs pères, leurs gardiens des grands-pères, leurs sauveteurs…
Par derrière ces foreuses de principe auto-générables, on ne peut pas savoir
trop qui pilote. On constate une ambiance générale inquisitrice, mais aussi
victimaire, absurde, mais aussi réfléchie, par contre toujours pilotée au reflet
sur l’avenir. Comme une technologie volée à des extraterrestres qui aurait
explosée. Leur technologie est le maintien à flot par la rétrogradation
permanente afin d’émettre des pilotages au compte-goutte automatiques. C’est
l’autre côté de ne pas avoir trouvé la source de hacking, qui se met à
s’autoprotéger.
Il y a la rétrogradation effective et rétrogradation uniquement perçue. La
rétrogradation peut être perçue sans être vraie dans le cas d’une pollution au
cœur des théoriciens du médical qui vient polluer non seulement les perceptions
par des représentations schématiques torturées qui n’ont rien à envier à ceux
qui ne pensent pas par diagrammes interposés, c’est-à-dire que certaines
théories se laissent avoir par les argumentations bureaucratiques et
formalisées, la cause en est une analyse des symptômes sans la compréhension,
(attention, ces symptômes peuvent relever aussi de Dieu, il faut le savoir). Ces
représentations polluent les gênes des peuples victimes suite à la modification
du comportement de reproduction et de ses principes de sélection. Comportement
modifié aussi par les médications pour blanchir et retraiter les corps. Laissant
ceux qui auraient pu découvrir la vérité à la place dans un doute assuré par les
effets de la pollution des corps, les médecins se croient encore éligibles en
victimes de la nécessité.
Dans ce vent des analyses de causes clichés et de leurs solutions clichées :
Telle la première solution clichée qui viendrait à la tête. Tel l’abatage
systématique des canards quand ils attrapent la grippe, la grippe amenée par les
oiseaux migrateurs... Ou la mise à feu des champs de blé quand ils attrapent le
mildiou. Du blé qui provient déjà à l’origine de sélection martiale et de
duplication presqu’infinie, de souches presqu’uniques. Une hécatombe causée par
des aimantations au cœur des réflexions, causé par des choix passés qui n’ont
pas pris en compte les données du futur, malgré des recommandations
scientifiques non négligeables, là où la nature aurait tôt fait mieux.
C’est le choix de la pureté dupliquée à l’infini plutôt que de s’appuyer sur une
diversification autoréparable, mais dans ce cas aussi autogénérée. Une
diversification autoréparable, cela veut dire avec un contrôle d’absence de
pressions inhospitalières, inefficaces et inutiles. Le choix de la diversité,
c’est une audace à prendre. Voyons qu’à l’autre pôle, le choix de la sécurité
dans le sens du cocon protégé en amont, absolument rien ne dit que la protection
est absolument meilleure.
On recherche la solution parfaite, donc l’élimination de l’impropre, même un
être humain il y a du caca à l’intérieur, et le caca c’est caca, mais on voit la
proximité du jeu. La perfection a cela d’imparfait qu’elle est parfaite,
supprimant toute une dimension à la réalité, là où le monde fait naturellement 3
dimensions. C’est l’ordinateur et les mathématiques, qui peuvent jouer de la
perfection. La nature, elle, le monde, l’univers, les êtres vivants, jouent des
qualités imparfaites comme on aurait toujours besoin d’un chiffon pour affaires
sales, tel les microbes de nos intestins, mais ils existent aussi positivement
dans notre corps, dont d’ailleurs nous ne sommes qu’une expression d’origine.
Les grands systèmes d’exploitation ne sont solides que s’ils sont tolérants aux
pannes. On croit avec la perfection s’affranchir des défauts, mais ils nous
retomberont dessus un jour en pure purée polluée de décompression.