Le délaissement par l’état du journalisme moderne, immanquable et
principal qu’est le numérique, laissé au profit de la guerre sauvage de la
représentation :
Médiapart se demandait s’il avait droit à la réduction d’impôts
pour les journaux attitrés qui répondaient à des caractéristiques. Il n’y avait
pas de mention spécifique à Internet dans la loi. On ne leur a pas répondu… Ils
se sont attribué la réduction… Ils ont déduit en conséquence… Quand un jugement
de l’état a considéré que c’était « Non » pour les journaux
numériques… Nombreux sont les politiques à les avoir vilipendés de vilipender
les autres alors qu’eux-mêmes ne payaient pas leurs impôts… Mais dès la décision
(ils ont eu du mal) … Ils ont commencé à rembourser… Contrairement à bien des
accusations, ils sont restés dans les clous… Etant le seul journal numérique en
ce temps pouvant répondre aux critères premiers. Ceci d’après mes
souvenirs.
J’ai toujours pensé que l'attribution de cette déduction d'impôts
uniquement attribuée aux journaux papier était une grave erreur. Cette déduction
(pour sociétés, il ne s’agit pas de la niche fiscale qui pose question à
certains), c’est un début d’attestation de bon journal, une attestation
officielle. Avec l’appui aussi de l’attestation de cartes de journalistes… C’est
une autre attestation, croisée, qui a ses critères, sa formation, son diplôme,
ses lettres de noblesse…
Il faudrait créer une déduction ou un financement pour les journaux
numériques aussi, suivant des règles qui permettent de solidifier la qualité du
média, en se forçant à ne pas avoir de risque de non-indépendance (envers
l'état, de grands groupes, des ligues du lol, le protocole public absurde), en
conservant une grande responsabilité. A l'instar des journaux
papier.
Cette
subvention est efficace pour les journaux papier, qui résistent tout de même à
la vague numérique par rapport aux journaux numériques. Cette solidité face aux
fake-news particulièrement, à l'approximatif des mauvais journaux qu'on ne peut
pas repérer aussi, est réussie.